Présentation
Nicolas Lecoq, comment vous dire… C’est beaucoup de choses et d'émotions à la fois ; un membre d’une gentillesse confondante, mais pas seulement. C’est avant tout un gros moteur de l’UCC, un sacré coursier orienté 80 % grimpeur, un coureur de fond et désormais marathonien, un ancien président de l'UCC (2021-2023) et maintenant un membre actif du bureau de l’UCC qui prospecte pour trouver des sponsors pour l’année 2025 !
C’est par un email du 8 novembre 2018 qu’il a pris contact avec le club, puis adhéré et participé à sa première sortie UCC le 26 janvier 2019. Les quelques modestes bosses au programme ce jour lui avaient suffi pour montrer aux membres présents qu’il faudrait désormais compter avec lui et qu’il arrivait avec une bonne avance au sommet.
Sa vie avant l’UCC
Normand de naissance et de cœur, Nico est un enfant passionné de foot. Personne n’est parfait 😋
Membre d’un obscur club cycliste parisien du côté de Pantin, il rejoint donc l’UCC fin 2018 à l’occasion de sa mutation professionnelle à Chambéry. On ne résiste pas au plaisir du avant/après et on en profite pour annoncer à tous nos lecteurs que si vous ne ressemblez à rien, venez à l’UCC et en moins de 2, vous aurez la classe, sans compter une tenue qui ressemble à quelque chose ! En revanche, on ne garantit pas les jambes de compétiteur (Nico les a "embedded") ni les podiums.
Un cycliste complet
Nico, en courses de vélo, il a tout fait ! Ou presque.
des grimpées en pagaille, avec des résultats réguliers et des podiums en nombre ;
des cyclosportives classiques (plutôt montagneuses) bien évidemment avec de belles réussites également ;
mais aussi des courses par étapes notamment le tour de Tarentaise 2019 (4 jours), la trilogie de Maurienne (3 jours) ;
il a également participé à des courses hors norme comme la Strada Bianche et l’Étape Du Tour (7 fois) avec une super 120e place au scratch l'an dernier : pour vous situer le niveau du gazier !
On ne saurait passer sous silence une chance inouïe ! Nico participe à beaucoup de jeux concours qui gravitent autour du vélo sur les réseaux sociaux. Et il gagne (très) souvent. Que ce soit des tenues ou des goodies gratuits, un stage sur 4 jours tous frais payés avec des pros, une journée VIP sur le dernier tour de France, des dossards gratuits à tous type de courses, etc.
Une année de course à pied
On lui laisse la parole pour cette année placée sous le signe de la course à pied.
2024 est une année parenthèse niveau compétition à vélo. Mais pas niveau compétition tout court, car j’ai fait le choix de faire une saison blanche à vélo. En début d’année, je me suis lancé dans le défi du Marathon et de passer sous la barre symbolique des 3 h.
16 semaines d’entraînement ont été programmés pour mener à bien cet objectif. Rien ne fut simple ! Ce n’est pas une légende, la préparation du marathon est difficile. Je commence à avoir de nombreuses préparations de cyclosportives dans les jambes mais je n’ai jamais connu une préparation aussi difficile … que motivante ! J’ai déjà couru le marathon de Chambéry en 2022 sans grosse préparation et avec une saison de cyclisme dans les jambes. Une première plutôt réussie à l’époque. Mais pour espérer y aller sous les 3 heures, il fallait une préparation plus construite. Après un automne 2023 à la sauce semi-marathon où je suis allé chercher sous les 1 h 20min à Chambéry, j’ai pu partir sur ses bases pour construire ma préparation. L’application RunMotion fut mon coach virtuel pour baser ma préparation. Deux tiers d’endurance fondamentale avec quelques sorties vélo pour soulager les jambes, un zeste de VMA et d’allure semi-marathon et 5 à 6 séances à allure marathon. 80 km c’est la semaine la plus longue, une semaine avant le semi-marathon de Bourg en Bresse où j’ai pu battre mon PR au passage, signifiant que la forme fut bonne à 5 semaines du Marathon. La fin de préparation fut difficile physiquement avec un tibial postérieur gauche enflammé et des débuts de douleur au genou à 15 jours de la course. J’avais lu que la préparation est plus difficile que la course en soit. Effectivement, le jour de la course c’était parfait avec aucune douleur, une première en 15 semaines ! Merci les 15 derniers jours de relâche !
L’excitation d’y être, l’excitation de l’événement, le terrain de jeu magnifique, l’ambiance incroyable ont fait de ce 7 avril 2024 une journée inoubliable. 2 h 55 min 24 s : objectif largement atteint avec une gestion de course parfaite. Je conseille à tous les sportifs de faire le Marathon de Paris et son parcours royal. Départ des Champs-Élysées en passant par la Concorde, place Vendôme, Opéra Garnier, le Louvre, Bastille, le bois de Vincennes, de nouveau Bastille, les quais de Seine avec vue sur Grand Palais, Tour Eiffel et Trocadéro et les 10 derniers km au profil grimpant sur St Cloud, le Bois de Boulogne, Trocadéro et l’arrivée Avenue Foch avec vue sur l’Arc de Triomphe…
En attendant de se concentrer de nouveau au vélo, on profite de cette saison axée course à pied pour aller participer au 10 kms des Jeux Olympiques dans 10 jours et ensuite repartir de nouveau sur une préparation marathon pour se rapprocher des 2 h 50 au Marathon de Turin en décembre.
Ajoutons que Nico s’est marié au printemps, peu après son marathon. Et devinez où ? Mais en Chartreuse, bien sûr. Tout près du col de la Cluse, en plein sur le parcours de notre « Petite Chartreuse » qui, le temps d'un week-end, a été le théâtre d'une belle fête !
Bien évidemment, on souhaite à Anaïta et Nico tout le bonheur du monde, mais on sait aussi qu’un petit relâchement s’ensuit, tant au niveau de la motivation que de la prise de poids (apéritifs sans retenue de quantité ni de durée, repas avec les potes, bons restos, etc). Ce qui n’a pas manqué de se produire !
Bref, notre Nico a trop donné cette année et n’est pas en mesure de prendre un dossard cet été pour viser une perf à la hauteur de son talent. Mais qui sait, l’envie de pédaler est encore là et les grimpées FSGT, on en trouve encore en automne…
À très bientôt sur le vélo Nico ! Voire sur un podium ?
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